VIDEO. Festival de Cannes 2025 : "Le plus important c'est la liberté de notre pays", réagit Jafar Panahi en recevant la Palme d'or

Le cinéaste iranien a été sacré pour son film "Un simple accident." Un prix éminemment politique, le réalisateur ayant été emprisonné à plusieurs reprises dans les geôles du régime des mollahs.
Le Festival de Cannes marque l’histoire. La Palme d’or a été décernée, samedi 24 mai, au réalisateur iranien Jafar Panahi pour Un simple accident, tourné clandestinement dans son pays. Ce film, thriller moral dénonçant l’arbitraire des forces de sécurité iraniennes, ausculte la tentation d'anciens détenus de se venger de leurs tortionnaires.
Incarcéré deux fois en Iran, interdit de tourner et de voyager, Jafar Panahi a poursuivi son œuvre envers et contre tout : "Je suis vivant parce que je fais des films", confiait-il mardi en marge de la projection de son film. Pour la première fois depuis 15 ans, le cinéaste de 64 ans a pu assister au Festival de Cannes. Ce samedi, la récompense suprême lui a été remise par la président du jury Juliette Binoche.
Sur la scène du palais des Festivals, il a lancé un vibrant appel : "Le plus important en ce moment, c'est notre pays et c'est la liberté de notre pays." Refusant l’exil, le cinéaste a assuré vouloir retourner en Iran malgré les risques représailles de la part du régime. Jafar Panahi rejoint ainsi Abbas Kiarostami, Palme d'or en 1997, dans le cercle restreint des réalisateurs iraniens palmés.

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